vendredi 29 octobre 2010

Sfax aux yeux des autres: témoignage d'un chercheur au CNRS

Écrit par Pierre-Noël DENIEUIL
29 Oct 2010

ENTREPRENEURS DU DÉVELOPPEMENT : Les cultures de l’entreprendre, la régulation de l’individu et du collectif

J‘évoquerai ici la question des conditions de la réussite entrepreneuriale, et je vous propose un voyage rapide dans l’univers d’entrepreneurs tunisiens et haïtiens. Je veux rappeler combien l’entrepreneuriat a été influencé par la capacité, ou la difficulté, du milieu à "porter" le développement. J’inscris ce milieu par référence à la culture, entendue comme l’ensemble des ressources collectives, valeurs, comportements marquant l’appartenance à une communauté de référence.

Nous savons dans la généralité, que certains systèmes de régulation sociale et sociétale sont plus favorables que d’autres à l’entrepreneuriat tel que nous le connaissons.

À Sfax en Tunisie par exemple, monter son entreprise permet de montrer aux "autres" que l’on est "un cœur vaillant", de se faire reconnaître et d’accéder ainsi à une place dans l’ordre de la société sfaxienne. En ce sens la formation sur le tas, la mise à son compte, et l’indépendance professionnelle sont maintes fois préférées au salariat ou à l’administration représentés par les entrepreneurs comme une dépendance, voire une entrave à la création industrielle. Dans d’autres contextes sociétaux, le processus est quasiment inverse.

Ainsi en Haïti, l’entrepreneuriat ne s’impose pas comme une distinction sociale et ne jouit pas des mêmes images valorisantes. Avoir une "place", c’est plutôt rentrer dans le groupe, et éviter ainsi de se particulariser, de s’individualiser, ou de rechercher un profit personnel stigmatisé par la collectivité. Les travaux communautaires ruraux, dans les associations de travail, s’imposent par exemple comme un retour à une solidarité de revanche, et l’intérêt privé sera alors considéré comme une volonté d’échapper à sa condition d’Haïtien, d’où la pression exercée sur l’individu par les valeurs du groupe, ou encore les valeurs positives accordées à l’instruction collective, ou à la condition de salarié.

Ces modes de régulation de l’individu par référence à son groupe d’appartenance sont des constructions historiques et culturelles. Pour simplifier, nous dirons qu’en Tunisie, particulièrement à Sfax, s’impose le poids d’une sagesse populaire en prise sur une éthique de l’initiative qui valorise le voyage, le goût du commerce, puis la désaffection du travail sous les ordres par référence aux risques possibles que cela pourrait impliquer : vendre sa personne, renoncer au principe de "l'aziz", c’est à dire de liberté et de dignité.

En Haïti les conditions sont différentes, l’entrepreneur est entraîné dans une logique socioculturelle où tout choix est un choix obligé et où l’individu n’est pas en position de s’auto-déterminer. Bien plus, "s’imposer" consistera avant tout à s’affranchir d’un contexte : la vision vaudou de l’existence repose sur une contestation du monde présent que le vaudouisant ne reconnaît pas comme le sien, et dans cette vision l’Afrique y est présentée comme le lieu imaginaire où le monde prend naissance, donc hors de la condition présente en Haïti. On est ici comme le dit la sagesse populaire haïtienne, dans un pays de "calbindage", c’est-à-dire de compromis.

Je suis donc parti de ces exemples pour montrer que chaque société peut développer des systèmes de régulation plus ou moins propices au fait d’entreprendre. Revenons à Sfax. Sfax est une ville d’environ 500 000 habitants aux portes du sud côtier de la Tunisie. Les statistiques officielles recensent en 1991, en plus d’une forte industrialisation sauvage qui échappe aux évaluateurs : 2 230 entreprises privées, dont 804 dans le textile, 520 dans l’agro-alimentaire, et 270 dans la mécanique-électricité, et seulement 5 entreprises publiques, essentiellement dans le secteur des phosphates. Le tissu industriel sfaxien constitue d’après les recensements de 1991, plus de 20 % du tissu industriel national. La mortalité des entreprises y est extrêmement faible : sur un ensemble de 1 500 entreprises et 230 huileries, 76 avaient été recensées en difficultés, et 40 auraient été sauvées (cf. les chiffres donnés par M. Fackfack).

La caractéristique de Sfax est son industrialisation interne, certains ont dit "rampante" (cf. Moncef Bouchrara), bâtie à partir d’une interdépendance des secteurs industriels qui se reproduisent eux mêmes à l’aide de leurs propres ressources. Expliquons nous : les capitaux de l’industrie sfaxienne sont privés à 86 % ; ils proviennent pour une partie importante de l’activité oléicole, et à 48 % du secteur industriel, par réinvestissements ou par participations dans d’autres branches industrielles.

D’autre part, la position géographique de Sfax, entre terre et mer, sa tradition historique de résistance aux envahisseurs, son éloignement du pouvoir central de Tunis, son développement précoce, aux 17ème et 18ème siècles, du commerce avec le Levant, le rôle de l’oléiculture, de l’agriculture et du travail arboricole, ont favorisé une relation de fermeture de la région sur elle même devenue une sorte de pompe aspirante de son arrière-pays. Cette fermeture fut évoquée par les Sfaxiens dans nos entretiens, comme un élément positif de développement, un stimulant de l’innovation, et non un frein, car ce repli sur soi aurait été favorable, d’une part à une importante organisation collective, sous-tendue par un fort sentiment d’appartenance à la ville, et d’autre part à une forte autonomie de chacun des Sfaxiens occupé à se faire une place dans un climat de rareté et d’isolement.

Pour illustrer cet effet stimulant du groupe sur les dynamiques individuelles de l’entrepreneuriat de Sfax, j’évoquerai rapidement trois points développés plus amplement dans mon ouvrage (Cf Les entrepreneurs du développement. L’ethno-industrialisation tunisienne, la dynamique de Sfax, Paris, L’Harmattan, 1992).

Le premier concerne la cohésion des réseaux, voire des clans qui traversent la ville, en tant que soutiens à la volonté d’entreprendre. La plupart des entrepreneurs ont eu recours à l’aide d’amis, pour le fonctionnement de machines, la fourniture de pièces détachées, la participation aux premières commandes de leur entreprise. Citons de même la solidarité familiale, l’association entre père et fils, entre frères, entre frère/père/oncle à Sfax, en tant que système de survie et de maintien chez les petits entrepreneurs, et en tant que courroie de transmission chez les grandes familles, tel ce clan sfaxien qui créa tour à tour une minoterie, une usine de trituration de la semoule, puis une société de production et d’impression d’emballages alimentaires. Ces ressources des réseaux ont bien entendu une histoire. Les investissements commerciaux et entrepreneuriaux de Sfax correspondent à des participations familiales dans l’achat de maisons, de boulangeries, d’huileries, de terres agricoles.

Insistons enfin sur l’inter-connaissance des entrepreneurs. Les recrutements s’effectuent souvent en déclinant le nom de la recrue dans le périmètre géographique sfaxien. "Quand je recrute, je m’assure quel est ton nom, qui est ton père, ta mère, ton frère". La circulation des hommes gère ici la circulation matérielle (Heni), c’est à dire que la place sur la partition sociale est au moins aussi forte que celle accordée à la compétence. On se fait une place par son nom, beaucoup plus qu’un nom par sa place. Cela renvoie aussi certainement à la représentation positive des relations interpersonnelles dans la société tunisienne, et à la sagesse populaire qui valorise les relations de sang, comme support des solidarités, l’appartenance l’emportant sur le savoir, l’identité du groupe court-circuitant parfois l’autorité hiérarchique de l’entreprise.

Le deuxième point concerne l’innovation. L’innovation à Sfax entraîne la concurrence qui à son tour, stimule l’innovation et engendre une dynamique industrielle renforcée par le fait que les petits artisans occupent souvent le même marché que les moyennes entreprises. Les artisans imitateurs, ayant moins de taxes et échappant au système d’évaluation fiscale, poussent ainsi les entrepreneurs à abandonner leurs créneaux pour en développer d’autres: "Mais on est concurrencé. Il faut avoir un autre métier comme je l’ai fait pour les landaus, et je les ai laissés là à d’autres. Ça stimule le développement, c’est un catalyseur, les gens imitent de façon incroyable, c ‘est un défi pour eux. Si vous mettez 5 tourneurs sur une pièce. il va y avoir une concurrence implacable pour qui va arriver à trouver une solution. C’est pour eux un gain moral important". On peut donc à ce propos parler d’une éthique de l’imitation, où la fragilité même de la position de l’innovateur va stimuler sa création. Ainsi, une quantité de petites innovations, de minuscules performances technologiques, contribueront à renforcer les filières techniques. On se situe donc ici dans une conception du progrès non linéaire, non causaliste, qui naît de la diversification, d’une accumulation par juxtaposition beaucoup plus que par la réussite en continu de quelques individus qui dessineraient les contours d’un paysage industriel. L’indicateur du développement et d’un certain degré de réussite des entreprises est ici moins la trajectoire d’individus ou d’entreprises particulières, que les entreprises dans leur ensemble et le milieu porteur comme structure entrepreneuriale.

Le dernier point important traite de cette dynamique entrepreneuriale que j’ai nommée "autonome" car contribuant elle-même à sa propre reproduction. La petite taille des entreprises favorise une formation très polyvalente des apprentis, et les transforme en un laboratoire d’initiation à la petite production privée, en tant que lieu de reproduction sociale du milieu de leur patron. Les apprentis connaissent les réseaux de fournisseurs, de sous-traitants, apprennent à en apprécier la clientèle, et acquièrent de ce fait un avantage réel sur les apprentis formés dans le secteur industriel. Par la suite, la mise à son compte dans une entreprise de même taille. donc reproduisant ce type d’entrepreneuriat, s’en trouve facilitée.

De même autre caractéristique de la dynamique sfaxienne, cette démultiplication des petites et moyennes entreprises est alimentée par le secteur structuré ou moderne que beaucoup quittent pour s’installer dans la petite initiative privée. On se situe à cet égard à l’opposé des flux constatés par exemple sur le marché africain, où les acteurs du petit secteur privé sont souvent des autodidactes ou des marginaux. On enregistre par contre à Sfax un passage du secteur structuré au secteur non structuré : les capitaux accumulés dans les grandes entreprises du secteur public (la compagnie des Chemins de Fer et la compagnie du Gaz par exemple), sont souvent mis à profit et rentabilisés par l’entrepreneur pour se mettre à son compte.

D’autre part, dans le cas d’entreprises plus importantes, le développement s’effectue sur le mode de l’extension et de la complémentarité. Citons par exemple ce fabricant de filets de pêche qui, au lieu d’agrandir son unité de production, va créer simultanément un société de pêche en mer, puis monter par la suite une entreprise de congélation de produits, et décidera enfin de fabriquer lui même des congélateurs : il possédera ainsi l’ensemble de la chaîne industrielle qui se rattache à son activité initiale. Ce phénomène ne s’explique pas seulement par l’étroitesse du marché économique. Il constitue bien plus une des manifestations évoquées précédemment, de l’autonomie sfaxienne.

Je voudrais conclure, puisqu’il est ici question de la langue. ce que j’ai nommé la culture proverbiale. Lors des entretiens effectués auprès des entrepreneurs, beaucoup répondaient en citant des proverbes. Le langage utilisé était là encore un langage de référence collective, parce que le proverbe est une façon de situer son expérience personnelle par rapport à une coutume, par référence à ce que d’autres font et à ce que l’on doit faire dans le cadre d’une tradition et d’une transmission.

Pour terminer, je proposerai donc à la méditation collective quelques uns de ces proverbes qui illustrent mon propos. Par exemple. dans le domaine de la valorisation de l’action dans la société tunisienne : "Sois capable et la richesse viendra", ou "Dieu déteste l’inactif’. Dans le cadre du refus de s’associer et donc de la volonté de travailler seul : "I'âme qui est en propriété commune meurt de ses blessures". Dans le domaine de la concurrence: "Concurrence et ne soit pas envieux", "Celui qui est de ton métier est ton ennemi". Le sens du commerce et du travail en relation avec l’étranger : "On ne devient homme qu'en s’éloignant pour des lieux où l’on est étranger". Le sens de la famille et son rôle dans l’esprit d’entreprise : "Une goutte de sang vaut mieux que mille amis" (Pour d’autres méditations en ce sens, je vous renvoie à la postface sur ce thème "Sfax, mythes et réalismes", écrite par Riadh Zghal, à mon ouvrage "les entrepreneurs du déveIoppement", auquel vous avez bien voulu attribuer votre "Mot d’Or" dont je vous remercie infiniment).

Pierre-Noël DENIEUIL, Chercheur au CNRS,
Laboratoire de sociologie du changement des institutions

dimanche 24 octobre 2010

رابط إلى كتيّب تلاخيص المداخلات في النّدوة

يمكنكم الاطّلاع على الكتيّب الخاصّ بملخّصات المداخلات في النّدوة من خلال الضّغط على الرّابط التّالي https://docs.google.com/leaf?id=0BzjQ5uWvLzuuMGE2ZTlmOWEtMjk4MS00ZjM5LWJkNWYtZDRlNTk3NGUwOGNj&sort=name&layout=list&num=50

Lien vers le livret des résumés

Vous trouverez le livret des résumés des interventions au colloque en cliquant sur le lien https://docs.google.com/leaf?id=0BzjQ5uWvLzuuMGE2ZTlmOWEtMjk4MS00ZjM5LWJkNWYtZDRlNTk3NGUwOGNj&sort=name&layout=list&num=50

samedi 23 octobre 2010

برنامج النّدوة

لرؤية النّص الرّجاء استعمال الرابط
https://docs.google.com/leaf?id=0BzjQ5uWvLzuuNTlmMDFjYzYtNTZiZi00YmU5LWIyM2QtN2U2ZGU5NGI4M2Zm&hl=fr&authkey=CKvtk7QC

Programme du colloque

Cliquez svp sur le lien pour visualiser le programme du colloque
https://docs.google.com/leaf?id=0BzjQ5uWvLzuuZDM1M2RlNzgtMmU0NC00OGUwLTgxZjAtMThlN2Y2YmRmMTY4&hl=fr

vendredi 19 mars 2010

شروط المشاركة

1) ألاّ يكون الموضوع قد نشر سابقا أو ساهم بع صاحبه في سياق آخر
2) لغة المشاركة: يمكن تقديم المداخلة بإحدى اللّغات الثلاث العربية أو الفرنسيّة أو الأنجليزية، على أن يقدّم ملخّصا باللّغتين الأخريين
3) تقديم ملخّص لمقترح العمل في أجل لا يتجاوز الأسبوع الأوّل من شهر نوفمبر 2009
4) تقديم الصّيغة النّهائية للعمل في حال قبول المشاركة في الأسبوع الأوَل من شهر جانفي 2010
5) يكون عرض العمل مهما كانت الطّريقة المستعملة في العرض خلال 20 دقيقة على أقصى تقدير

ملاحظة: تتكفّل اللّجنة بجميع مصاريف التّنقل الدّاخلي والإقامة الكاملة خلال أيّام انعقاد النّدوة لا غير، كما تتعهّد اللَجنة بطباعة الأعمال ونشرها وإعدادها ـ مبدئيّا ـ قبل انعقاد النّدوة.

Conditions de participation

1) Les textes devraient être inédits
2) Les langues des propositions et des interventions peuvent être l’arabe le français et l’anglais. Tout participant sera appelé à donner un résumé de son intervention dans les deux langues autres que celle de son intervention, avec une longueur maximum de 200 mots. Les objectifs, la méthodologie et les mots clés doivent apparaître. Les résumés doivent inclure le nom complet, l’université et les coordonnées requises pour tous contacts ultérieurs.
3) Présentation du résumé avant le 02 mai 2010
4) L’envoi des interventions prêtes pour l’évaluation et la publication avant le 30 septembre 2010
5) La communication ne peut en aucun cas dépasser les 20 mn
NB : Le comité d’organisation prend en charge tous les frais de transport à l’intérieur du pays ainsi que ceux relatifs à l’hébergement en pension complète pour les jours du colloque seulement.

الورقة العلميّة للنّدوة

النّدوة العلمية الدّوليّة الرابعة لقسم علم الاجتماع
11 و12 و13 نوفمبر 2010

"الأشكال الجديدة للتّضامن في عالم متحوّل
"Les nouvelles formes de solidarité dans un monde en mutation"

تصدير:
- "تقاس عظمة حضارة ما من خلال شكل تعاملها مع الضّعفاء" جون روستاند
- "لا يوجد اليوم مؤشّر يمكّننا من رؤية نهاية النفق، لا من الشرق ولا من الغرب ولا من الجنوب" سمير أمين
- "الناس المستيقظون، ليس لهم إلا عالم واحد، أمّا النائمون فلكلّ واحد عالمه" هيراقليطس

من المصطلحات التي شاع استخدامها في العشريّات الأخيرة مصطلح "التّضامن". وإذا كان هذا المصطلح في صياغته الأصليّة منبثقا من مجال تشريعي حقوقي يحيل إلى تضامن الفرد مع جماعته في المسؤوليّة، فإنّ توظيفه في مجال الدّراسات السّوسيولوجيّة، أو في غيرها من مجالات الدّراسة الاجتماع-إنسانيّة، قد شحنه بدلالات إضافيّة وربّما مختلفة عن سياقات معناه الأصلي.
فالعديد من الدّراسات في علم الاجتماع أكّدت دور التّضامن، بمختلف أشكاله وتجلياته، في المجتمعات التقليدية وأسّس البعض منها نمطيّة أنموذجيّة للأشكال التي قد يتجلى من خلالها التضامن في المجتمعات التقليدية والحديثة. ولقد تابع الباحثون كلّ أنماط التّعاون الاجتماعيّة والأشكال التضامنيّة وتحوّلاتها داخل المجتمعات الكبرى أو بين مجموعات الانتماء الصّغرى وشبكات التّواصل بينها، والمؤسّسات أو الحركات التي يتمّ بناؤها والانخراط فيها، فتفرّعت نتيجة هذه الاهتمامات محاور أضحت لاحقا مجالات دراسيّة قائمة بذاتها، من ذلك دراسة الحركات الاجتماعيّة أو دراسة شبكات التّعاون والتّواصل بين الأفراد والمجموعات.
ويتنزّل اختيارنا لموضوع "الأشكال الجديدة للتضامن" في سياق ما لاحظناه من تّغيّرات وتّحوّلات مسّت كوكبنا منذ ثمانينات القرن العشرين، حيث كان من أبرز مظاهرها انتصار تيّار الليبراليّة الجديدة وأطروحاته التّحرّريّة في الاقتصاد على وجه التحديد، فضلا عن هيمنتها في المجالات المنظّمة للحياة الاجتماعيّة والفرديّة، ورافق كلّ ذلك تقلص لدور الدّولة الرّاعية والهيئات التقليدية المشرفة على إدارة الشؤون العامّة. ومقابل هذا سجّلنا حلول هيئات وأطر جديدة محكومة بآليّات مخصوصة في التنظيم والإشراف. والاعتقاد السّائد بين الباحثين في العلوم الاجتماع-إنسانيّة هو أنّ العولمة النّيوليبراليّة قد لا تكون نتيجة حبكة أو خطّة مسطّرة بإحكام، بل ربّما ناجمة فقط عن تخطيط اقتصادي سياسي يرمي إلى خلق فرص أكبر لمراكمة الأرباح والمكاسب والالتفاف على الخصوم السياسيين والاقتصاديين؛ وهي من جهة أخرى قد تكون وليدة الآثار الجانبية غير المقصودة لذلك التّمشي، أو كذلك عن النّتائج غير المتوقّعة لمجمل التّفاعلات معه.
هذه الانقلابات الهيكليّة، يبدو أنّها قد تزامنت أيضا مع ظهور حركات اجتماعيّة جديدة ترفع شعارات تدعو من خلالها إلى التّأسيس لصيغ من التّضامن تبدو متميّزة ومختلفة عن الصّيغ المعتادة، فهي تحاول أن تخلّص مفهوم التضامن من اختزاله في دلالات تدور على معاني "الإحسان" و"المنّ"، ممّا قد يساهم في انزياح المفهوم فعليّا عن تحديداته النّظريّة المعتادة، وعن بعض جوانبه الإجرائيّة والواقعيّة.
وإذا كان لعلماء الاجتماع والمختصّين في الإنسانيّات دور أساسي في إخراج المصطلح من الأنساق والبراديڨمات التّشريعيّة التي كانت تضع الفرد في محور العلاقة التّضامنيّة، فإنّ هذه الحركات الجديدة ستتوصّل إلى صياغة أرضيّات جديدة للمفهوم تستمدّ أهمّ متغيّراتها من محاور تبدو متجانسة أحيانا ومتقابلة أحيانا أخرى.
فالحركات الاجتماعية الجديدة على النّطاق العالمي قد تشكّلت للتّصدّي لهذه "العولمة القادمة من فوق" لاستبدالها بـ"العولمة من تحت"، ومن غاياتها فتح آفاق جديدة لمعالجة مشاكل الفقر والقهر والحرب وتدمير البيئة والتبادل غير المتكافئ.... وتمكّنت هذه الحركات من أن تجمع في الواقع نسيجا متشابكا من المجموعات والمنظّمات والأفراد المختلفين في الأفكار والأيديولوجيات والانتماءات الاجتماعيّة والثقافية والعرقيّة؛ ثمّ إنّها انخرطت في أنماط من الفعل تميّزت بتأكيدها ضرورة التضامن ونبذ كل أشكال التفرقة والتفاوت بين الأجناس والأمم والشعوب والبلدان والطبقات والأنواع ووقف كل أنواع الحروب والعدوان ...

وفي هذا السياق نفسه تنوّعت قيادات تلك الحركات واستندت إلى مجموعات اجتماعية بدت كذلك مختلفة في توجّهاتها وأهدافها، واتّسمت مطالبها بتعدّد الأبعاد. إلاّ أنّ تركيزها كان على ما يبدو متّجها أكثر نحو إرساء أسس معاملات جديدة، في مستويات مختلفة، غايتها حماية الفئات الاجتماعية الأكثر هشاشة والأكثر عرضة إلى الآثار السلبيّة للتّحوّلات التي صاحبت العولمة.
ويبدو أنّ كلّ ما سبق كان مشرّعا في نظر العلوم الاجتماعية والإنسانية للدّعوة إلى ضرورة النّظر مجدّدا في الأرضيّات البراديڨميّة والأنساق النّظريّة التي انبنت عليها الدراسات والتحاليل السابقة للمجتمعات، فكانت الدّعوة إلى تحيينها أو مراجعة فرضيّاتها جذريّا للتّمكّن من فهم كلّ تلك التّحولات.
وبما أنّنا الآن بإزاء مسارات اجتماعية وتاريخية جديدة تولدت عن سياقات تاريخيّة استثنائيّة، وأنتجت أسئلة وتنظيرات ومفاهيم جديدة، أصبح من المشروع أن نركّز الاهتمام على السؤال الذي يبدو لنا جامعا وهو التالي: " هل أن الأشكال الجديدة للتّضامن مجرّد احتجاج على العولمة أم مسعى لابتكار بدائل عنها؟".
ومن أجل تعميق التفكير نقترح المحاور التّالية:

 المحور الأوّل: ونتعامل فيه مع السّؤال الفرعي "ما هي المداخل النّظريّة والمنهجيّة الممكنة للإحاطة بالظواهر التضامنية الجديدة ؟
حيث تتطلّب دراسة أشكال التّضامن التي تقترحها الحركات الاجتماعيّة الجديدة التّركيز خاصّة على الجوانب النظريّة والأنساق الفكريّة والفلسفيّة التي يتأسس عليها مفهوم التضامن أو المفاهيم الرديفة في مختلف الميادين.
 المحور الثاني: وفيه نركز على ظاهرة الحركات الاجتماعيّة التضامنية الجديدة، ومن أجل الإيفاء بذلك يمكن أن نطرح من بين الأسئلة ذات الصلة ما يلي:
• هل نحن فعلا إزاء حركات اجتماعية جديدة؟ وهل يصحّ اعتبارها حركات اجتماعية تضامنية؟
• هل أنّ أشكال التّضامن التي تطرحها جديدة لا أصول لها في تاريخ الشعوب وفي التراث الاجتماعي للمجموعات والأمم أم هي مجددة لأشكال قديمة؟
• ما هي الأسس النّظريّة والتوجهات المنهجية التي تقوم عليها الإجابات الممكنة على هذه الأسئلة في العلوم الاجتماعية؟
 المحور الثالث: ويتمّ خلاله التّركيز على دراسات لعيّنات من التّجارب في المستويات التّالية:
* المستوى الأوّل: أشكال التّضامن الاقتصادي، كالاقتصاد التضامني أوبنوك الفقراء أوبنوك التضامن أوالتبادل القائم على الهبة أومدخول المواطنة أوالجمعيات التعاونية أوجمعيات التنمية المحلّية، أو غيرها، على أن يتمّ التعرض إلى:
- التجارب التي خيضت في هذا الميدان،
- الأسس التي انبنت عليها
- أهدافها
* المستوى الثّاني: التّضامن في بعده الاجتماعي، حيث تجارب بنوك الوقت ومعاملات الجوار ولجان الأحياء والاعتناء بالفئات ذات الاحتياجات الخصوصيّة وغيرها
* المستوى الثّالث: الأبعاد الثّقافيّة للتّضامن، وفيه تجارب الحوار بين الثقافات والأديان والمثاقفة وردم الهوّة الرقميّة والتبادل الثقافي والمعرفي، والتصرف في الموارد الثقافية إلخ...

شروط المشاركة:

1) أن يقبل صاحب مقترح المساهمة في النّدوة عرض عمله على تحكيم لجنة علميّة لإبداء الرّأي وإقرار المشاركة أو عدمها.
2) ألاّ يكون الموضوع قد نشر سابقا أو ساهم به صاحبه في سياق آخر.
3) لغة المشاركة: اللّغات العربيّة أوالفرنسيّة أوالأنجليزيّة، ويرفق النّصّ بملخّص باللّغتين من غير لغة النّصّ.
4) تقديم ملخّص لمقترح العمل لاّ يتجاوز الملخّص 200 كلمة بالمقاييس المتعارف عليها في الكتابة الألكترونية. ويجب إبراز أهداف العمل والمنهج المعتمد والكلمات المفاتيح. كما تتضمّن التلاخيص إسم المتدخّل الكامل والمؤسّسة البحثية التي ينشط بها وكلّ المعطيات الخاصّة التي تسهّل الاتّصال به. ترسل الملخّصات على أحد العناوين التالية:
 العنوان البريدي: منصف القابسي (منسّق الندوة الدولية لعلم الاجتماع)، كلية الآداب والعلوم الإنسانية بصفاقس، ص.ب. 1168، صفاقس- الجمهورية التونسية 3000
 العناوين الألكترونيّة: moncefsocio@gmail.com أو moncef.gabsi@flshs.rnu.tn أوmounisai@yahoo.fr
5) على كلّ متدخّل يرغب في استعمال وسائل سمعيّة بصريّة أن ينصّص على ذلك من خلال ملاحظة يرفقها مع النص النهائي للمداخلة
6) عرض العمل شفويّا أو باستعمال عارضة ألكترونيّة خلال 20 دقيقة على أقصى تقدير.

المواعيد:

o إرسال الملخّصات قبل يوم 23 ماي 2010
o الرّد على المقترحات لا يتجاوز يوم 27 جوان 2010
o إرسال المداخلات في صيغتها النهائيّة وقابلة للعرض على التحكيم قبل يوم 30 سبتمبر 2010

المدينة المحتضة للنّدوة:

تدور أشغال المؤتمر في مدينة صفاقس وهي المدينة الثانية في البلاد التونسية من حيث الحجم السكاني والاقتصادي, هي مدينة تقع على السواحل الشرقية وفي جنوب العاصمة تونس التي تبعد عنها قرابة 270 كلم. وتعدّ مدينة صفاقس من بين أهمّ الأقطاب الجامعية. ويمكن بالنسبة للمشاركين من بلدان أجنبية الوصول إليها عبر مطار تونس قرطاج الدولي أو عبر مطار الحبيب بورقيبة بالمنستير.(130 كلم تقريبا ).

اللّجنة التّنظيميّة:

الأساتذة: منصف القابسي (منسّق النّدوة)/ فتحي الرّقيق (مدير القسم)/ فتحيّة الباروني بن سدرين/ البشير العربي / منير السّعيداني / عماد الميغري/ رضا عبد مولاه / منصف المحواشي

العنوان البريدي:

طريق المطار كلم 4.5 –3029– ص.ب.1168. 3000 صفاقس
الهاتف: 00216 74.670.557–00216 74.670.558
الفاكس: 746705400216

Argumentaire du colloque

Quatrième colloque international
11-12 et 13 novembre 2010

"Les nouvelles formes de solidarité dans un monde en mutation"

- " La grandeur d’une civilisation se mesure à la façon dont elle traite les plus faibles " Jean Rostand.
- " Aujourd’hui, aucun indice ne permet de voir la sortie du tunnel, ni à l’Ouest, ni à l’Est, ni au Sud " Samir Amin.

« Solidarité » est l’un des concepts les plus mis en œuvre ces dernières décennies. S’il trouve sa première formulation ancrée dans le domine du droit et de la législation renvoyant à la solidarité de tout un chacun avec sa communauté en ce qui relève de sa responsabilité, sa mise en œuvre opérationnelle dans les études sociologiques ou autres recherches en sciences sociales et humaines ne s’en est pas moins enrichie en polysémie pour dépasser largement ses contextes initiaux.
Nombreuses sont en effet les études sociologiques qui mettent le doigt sur le rôle de la solidarité sous ses différentes formes et manifestations au sein des sociétés traditionnelles, d’autres ont pu construire une typologie classificatrice de ses formes évoluant au sein des différentes sociétés tant traditionnelles que modernes. Les chercheurs ont ainsi pu appréhender les types d’entraide sociale et les formes solidaires et leurs métamorphoses dans les grandes sociétés autant que parmi les groupes restreints d’appartenance et leurs réseaux communicationnels. Ce fut aussi de même pour les institutions et les mouvements qui ont pris naissance interpellant adhérents et supporters. La recherche sociale a pu y voir des axes de réflexion et d’analyse qui se sont transformés en véritables thèmes de recherches ayant su assoir leur indépendance. On y compte les études sur les mouvements sociaux, ou les réseaux d’entraide et de communication liant individus et groupes sociaux.
Le contexte du choix des « nouvelles formes de solidarité » comme thème pour le quatrième colloque international du département de sociologie de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Sfax (Tunisie) est celui des grands changements et transformations qui ont touché le monde à partir des années quatre-vingt. Les recherches en ont pu signaler des manifestations saillantes parmi lesquelles on peut citer la victoire du néolibéralisme faisant prévaloir, dans le domaine économique essentiellement, ses thèses libérales corrélatives de la domination qu’il exerce depuis sur les différentes formes d’organisation de la vie commune individuelle et collective d’une part, et du rétrécissement du champ d’action du "welfare state" et des institutions indépendantes gérant la res publica, de l’autre.
Les alternatives qui ont pris naissance se sont distinguées par l’apparition et la mise en exercice de formules d’organisation, de gestion et de gouvernance bien spécifiées. Les chercheurs en sciences sociales et humaines y ont constaté des signes poussant à croire que la mondialisation néolibérale serait moins le fruit d’un plan savamment préétabli qu’une conséquence qui aurait découlé d’une planification économico-politique visant la création d’un maximum de circonstances favorisant le gain le plus élevé et la prédominance la plus réussite contre les tenants de positions économiques et politiques adverses. De ce point de vue, elle ne serait qu’un effet pervers et non voulu de la démarche poursuivie et l’objet d’influences non recherchées qui ont interagit.
Ces bouleversements de nature structurale ont été corrélatifs de l’apparition de nouveaux mouvements sociaux scandant des slogans guidant vers des formules de solidarité qui paraissent distinguées de celles à quoi les sociétés étaient habituées. Le concept de solidarité s’y voit amené à se décharger de ses anciennes significations bienfaisantes et caritatives l’aidant à gagner en opérationnalité sur la base de présupposés théoriques non usuels et dans de nouveaux domaines.
Dans ce processus, les sociologues, d’une part, jouaient donc un rôle essentiel dans la mise en œuvre opérationnelle du concept hors de son champ paradigmatique juridique qui prenait l’individu pour axe du rapport solidaire, tandis que, de l’autre, ces nouveaux mouvements parvenaient à formuler de nouvelles plateformes pour la mise en exercice du concept faisant usage de variables parfois harmonieuses et parfois contradictoires.
Les nouveaux mouvements sociaux, d’envergure internationale, se sont formés pour contrecarrer la mondialisation qui prédominait « par le haut » en lui opposant « une mondialisation par le bas » cherchant à s’ouvrir de nouveaux horizons pour le traitement des problèmes de la pauvreté, de l’oppression, de la guerre, de la destruction de l’environnement et de l’échange inégal. Sur le plan de la pratique sociale, ces mouvements ont pu regrouper un réseau dans lequel se sont enchevêtrés des groupes, organisations et individus à obédiences politiques et idéologiques différentes et à appartenances sociales, culturelles ethniques et raciales diverses. Les actions menées ont été marquées par la mise en exergue de la nécessité de la solidarité et le rejet de toute forme de discrimination et d’inégalité entre les ethnies, les nations, les peuples, les pays, les classes, les genres, et pour l’arrêt de toutes les guerres et agressions. Le leadership de ces mouvements est diversifié allant chercher appui dans des terreaux sociaux aux orientations et buts diversifiés et aux revendications multiples. Cela n’a pas empêché que leur action ait pour axe l’instauration de nouvelles bases pour les transactions sur les différents niveaux se fixant comme objectif la protection des catégories sociales les plus fragilisées et les plus démunies contre les effets négatifs corrélatifs de la mondialisation.
Tout ce qui a précédé paraît légitimer un appel à revisiter les lieux pour un réexamen actualisant des plateformes paradigmatiques et des systèmes théoriques pris pour présupposés pour les analyses classiques des sociétés. Cet appel touche tout aussi bien les hypothèses de travail que l’appréhension des changements survenus.
Les circonstances et les faits saillants qui ont aidé à donner corps au contexte dans lequel nous plaçons cet appel interpellent une formulation problématique qui les engloberaient tous : Les nouvelles formes de solidarité seraient elles une simple subversion contre la mondialisation ou une tentative d’en instaurer des alternatives ?
Trois axes de réflexions peuvent être mis en examen :

 Premier axe : sera examiné à partir de la question suivante : Quelles sont les orientations théoriques et les approches méthodologiques à même de venir en aide aux chercheurs en sciences sociales pour appréhender les nouveaux faits de solidarité ?
Y seront scruté surtout les systèmes philosophico-idéologiques qui servent de soubassement à la théorisation de la solidarité comme action sociale.
Les concepts corrélatifs et ayant une certaine parenté sémantique y trouveront aussi leur part d’examen explicatif et/ou critique.
 Deuxième axe : dans lequel seront développées des questions relatives aux nouveaux mouvements sociaux :
- Sont-ils vraiment nouveaux ?
- Est-il légitime d’y voir des mouvements de solidarité?
- Où vont-ils chercher leurs origines politiques, idéologiques et morales ?
- Pourrait-on en avoir des antécédents dans le lègue des peuples et des groupes sociaux à patrimoine subversif et contestataire ?
- En quoi les sciences sociales peuvent elles aider à mettre en lumière ces affiliations ?
 Troisième axe : dans lequel on s’intéressera aux études de cas : mettant en exergue expériences, trames, bases empiriques, buts visés, stratégies…et ce sur les niveaux :
- Economique : les formes de solidarité économique tels l’économie solidaire, les banques des pauvres, les banques de solidarité, les échanges de dons, les revenus citoyens, les associations d’entraide et de développement local
- Social : les expériences des banques de temps, les comités de quartier, l’accompagnement des catégories à besoins spécifiques,…
- Culturel : les aspects culturels de la solidarité, le dialogue des religions, des cultures, l’acculturation, l’échange culturel et scientifique, la gestion des ressources culturelles…

Participation :

- Les propositions sont à envoyer au comité d’organisation qui les fera lire par des spécialistes et des experts. Seules les propositions retenues seront invitées à participer au colloque
- Le texte final de l’intervention devra être inédit.
- Les langues des propositions et des interventions peuvent être l’arabe le français et l’anglais. Tout participant sera appelé à donner un résumé de son intervention dans les deux langues autres que celle de son intervention, avec une longueur maximum de 200 mots. Les objectifs, la méthodologie et les mots clés doivent apparaître. Les résumés doivent inclure le nom complet, l’université et les coordonnées requises pour tous contacts ultérieurs.
- Les résumés doivent être envoyés :
o Par voie postale à : Guebsi Moncef (coordonnateur du colloque de sociologie) ; Faculté des lettres et des sciences humaines de Sfax, B.P.1168- Sfax-Tunisie 3000
o Par courriel au: moncefsocio@gmail.com Ou moncef.gabsi@flshs.rnu.tn Ou aussi mounisai@yahoo.fr

- Les supports audio-visuels aidant à l’exposé des interventions seront fournis sur demande préalable. Les participants désirant s’en aider le signaleront dans une note qui accompagnera leurs textes finaux.
- Le temps imparti à chaque intervention sera de vingt minutes

Echéances :

- Envoi des résumés avant le 23 mai 2010
- Réponses aux propositions présentées au plus tard le 27 juin 2010
- L’envoi des interventions prêtes pour l’évaluation et la publication avant le 30 septembre 2010

La ville

Le colloque est organisé à Sfax, ancienne Taparura, deuxième ville et centre économique de Tunisie, c’est une ville portuaire de l'est du pays située à environ 270 kilomètres de Tunis. La ville est riche de ses industries et de son port, elle joue un rôle économique de premier plan avec l'exportation de l'huile d'olive et du poisson frais ou congelé. Elle est bordée à l'est par la mer Méditerranée et l'amorce du golfe de Gabès.
En plus de son site et ses côtes, la ville est aussi un pôle universitaire important. Pour les participants au colloque, ils peuvent y accéder soit par l’aéroport Tunis-Carthage, soit par l’aéroport Habib Bourguiba de Monastir (120 Km)

Comité d’organisation :

Professeurs : Guebsi Moncef (coordinateur)/ Rekik Fethi (chef de département)/ Barouni Ben Sedrine Fethia/ Arbi Béchir/ Saidani Mounir/ Mehouachi Moncef/ Abdmouleh Ridha/ Mighri Imed

Adresse postale :

Route de l’aéroport Km 4.5 – 3029- B.P.1168- Sfax 3000
Tél :00 216 74.670.558 –00216.74.670.557 –00216.74.670.544
Fax : 00216.74.670.540

Message de bienvenue

Bienvenue dans le blog du quatrième colloque international du département de sociologie_Faculté des lettres et des sciences humaines de Sfax_Université de Sfax/Tunisie.
Vous trouverez dans ce blog tout ce qui peut vous servir comme informations, scientifiques soient-elles ou d'ordre logistique.

مرحبا بكم في موقع الندوة الدولية الرابعة لقسم علم الاجتماع-كلية الآداب والعلوم الإنسانية بصفاقس-جامعة صفاقس-الجمهوريّة التونسيّة.
تجدون في هذا الموقع كلّ ما من شأنه أن ينير لكم السبيل حول الجوانب العلمية للندوة أو الجوانب اللوجيستية الأخرى
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